Les prochaines restrictions de voyage de Trump sèment l’inquiétude pour 43 pays

Les aéroports du monde entier pourraient bientôt être le théâtre de nouvelles scènes de confusion et d’incertitude. Selon des informations relayées par divers médias, l’administration Trump s’apprêterait à dévoiler une nouvelle salve de restrictions de voyage vers les États-Unis, suscitant déjà de vives réactions et d’importantes questions quant aux formalités pour les voyageurs de certaines nationalités.

Les sources concordantes du New York Times et de Reuters, citées par Investment Migration Insider et Middle East Eye, évoquent une liste de plus de 40 pays qui pourraient être concernés par ces mesures. Ces potentielles restrictions seraient divisées en 3 catégories distinctes:

  • Une “liste rouge”🔴 comprenant les nations dont les citoyens se verraient imposer une suspension totale des visas. Selon Middle East Eye, cette liste pourrait inclure des pays comme l’Afghanistan, l’Iran, la Syrie, Cuba et la Corée du Nord.
  • Une “liste orange”🟠 pour les pays où les voyages vers les États-Unis seraient fortement restreints, impactant potentiellement les visas de tourisme, d’étudiant et d’immigration. Des entretiens en personne obligatoires pour l’obtention de visas seraient également envisagés pour les citoyens de ces pays. Le Pakistan et la Russie figurent parmi les nations évoquées pour cette catégorie.
  • Une “liste jaune”🟡 regroupant les pays qui disposeraient d’un délai de 60 jours pour répondre aux préoccupations américaines en matière de sécurité. Faute d’améliorations jugées suffisantes, ces nations pourraient être déplacées vers les listes rouge ou orange.

Les raisons de ces nouvelles restrictions, bien que non officiellement communiquées par Washington, semblent liées à des préoccupations concernant le partage d’informations sur les voyageurs, la sécurité des procédures d’émission de passeports et la vente de citoyenneté à des personnes originaires de pays déjà sous embargo américain. Huit pays proposant des programmes de citoyenneté par investissement (CBI) seraient particulièrement visés.

Quatre nations caribéennes proposant des programmes de CBI – Antigua-et-Barbuda, la Dominique, Saint-Kitts-et-Nevis et Sainte-Lucie – figurent notamment sur cette “liste jaune”. Les gouvernements de ces îles se sont empressés de réagir, assurant n’avoir reçu aucune communication officielle de la part des États-Unis.

Le Premier ministre de Saint-Kitts-et-Nevis, le Dr Terrance Drew, a souligné la collaboration continue de son gouvernement avec les autorités américaines pour réformer son programme de CBI. De même, Gaston Browne, Premier ministre d’Antigua-et-Barbuda, s’est montré optimiste quant à l’absence de justification objective à une restriction de voyage pour son pays.

Pour les voyageurs originaires des pays potentiellement concernés, ces annonces augurent d’une complexification significative des formalités. Outre la possibilité d’une interdiction pure et simple de voyager aux États-Unis pour certains, d’autres pourraient se voir imposer des restrictions importantes sur le type de visa qu’ils peuvent obtenir, ainsi que des procédures de demande de visa plus longues et plus rigoureuses, incluant des entretiens obligatoires.

L’incertitude plane également sur le sort des détenteurs de cartes vertes (résidents permanents) originaires des pays visés. Comme le rappelle Middle East Eye, lors de la première version du “Muslim ban” en 2017, ces résidents avaient été temporairement empêchés d’entrer sur le territoire américain. Les avocats spécialisés en immigration conseillent d’ailleurs aux détenteurs de cartes vertes concernés de reporter tout voyage hors des États-Unis en attendant la confirmation des nouvelles politiques.

Si l’impact économique direct sur le secteur touristique américain pourrait être limité, représentant environ 1,4% des visiteurs en 2024 selon Skift, les conséquences géopolitiques et économiques à long terme pourraient être considérables. Ces mesures pourraient marquer le début d’une ère d’un contrôle des frontières plus strict à l’échelle mondiale.

Alors que le rapport complet et la liste finale des pays concernés sont attendus cette semaine, les voyageurs des nations citées retiennent leur souffle, conscients que leurs projets de voyage et leurs liens avec les États-Unis pourraient être affectés par ce nouveau tour de vis migratoire.

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En tant que CEO de Visamundi, je me consacre à faciliter les déplacements internationaux en aidant nos clients à obtenir des visas dans le monde entier. En restant à l'avant-garde des réglementations en constante évolution, je veille à ce que notre agence soit un pilier de confiance dans le domaine des services de visa.

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